Il y a un vernissage avec Willy (et les auteurs de l'album hommage) le 25 au soir. J'hésite d'y aller, c'est en pleine semaine...
Fred: Oui, et pour les intéressés, je pense qu'il passe sur ca*** cette semaine. J'avoue que je me contente bien de la VF!
Je ne pensais pas revenir dans le coin avant d'avoir fini le tome 60 (éviter de juger avant la fin, tout ça), mais je ne peux résister à vous montrer ma découverte du jour.
Il s'agit d'une (partie de la) planche de Olis (premier dessinateur de "Garage Isidore"!), mais je n'arrive pas à trouver sur internet d'ou elle sort. Un album hommage que je n'aurais pas, ou alors publié dans Spirou?
C'était composé de quatre mini-BD ou les Tuniques changeaient de couleurs. J'ai les deux dernières, avec la signature. Aucune idée d'à quoi ressemble les deux premières parties.
[img]http://img15.hostingpics.net/pics/89832914468724102103523887068572708118161735850749o.jpg[/img]
Cliquez sur celle-ci pour la voir en plus grand:
[url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=89832914468724102103523887068572708118161735850749o.jpg][img]http://img15.hostingpics.net/thumbs/mini_89832914468724102103523887068572708118161735850749o.jpg[/img][/url]
J'aime particulièrement la blague du coloriste.
Il y a une grande différence, quand même: Chesterfield ne simulerais pas ce genre de blessure.
(toujours trouver de quoi se réjouir, toujours)
Youpi! J'ai vraiment hâte.
L'histoire de Clarke est parue dans le Spirou de ce matin.
Tout du long je pensais: il y a un problème historique! Ça ne va pas! Du coup avec la chute (qui résous le problème) je l'ai relu une seconde fois pour mieux en profiter. J'ai beaucoup aimé. Le gag avec l'arbre vaut le coup, mais il reste un truc qui me chipote, j'arrive pas à voir quoi. (Le dessin? Pourtant je trouve Alexander vraiment réussi...)
Je n'ai plus du tout avancé dans l'autre fic, et je l'abandonne officiellement. En attendant, voici une suite de très courts textes.
Ils ont une particularité: chaque court texte est inspiré par une chanson, une chanson de mon album préféré, mais pas tant par le titre ou l'ambiance de la chanson, mais par une phrase issue des paroles qui m'inspirait particulièrement.
Vous retrouverez les phrases à la fin, ou bien vous pouvez les deviner en allant écouter les chansons!
Chaque titre de texte est celui de la chanson (n'ayez pas peur si le texte à propos de Cancrelat s'appelle "Crazy Love Vol II", d'accord?) Ce n'est pas la première fois que je m'impose ce défi, et c'est très amusant, j'avoue.
Je vous laisse avec de la world music servie sur un plateau à microsillons par le grand Paul Simon: l'album [i]Graceland[/i].
[quote=lulublue][b][u]The boy in the bubble[/u][/b]
La ligne de front s’éclaire dans la nuit, et, de loin, c’était comme si un orage s’abattait sur les troupes. Une attaque de nuit ! C’était l’idée d’Horace, et ça lui avait semblé une bonne idée, sur le moment. Il frissonna.
Pendant quelques jours, il ne trouverait pas le sommeil, se demandant à tout instant si les confédérés n’allaient pas leur tomber dessus en pleine nuit. Ce serait un juste retour des choses, et, dans sa position de Général, il ne serait même pas en première ligne.
Et s’ils brulaient le QG ?
Ne voulant plus y penser, Alexander se tourna vers le ciel pour regarder une constellation lointaine.
[/quote]
[quote=lulublue][b][u]Graceland[/u][/b]
La route est bien longue, plus pour moi que pour le p’tit, en fait. Mon compagnon de voyage a neuf ans et c’est lui qui vole les poules – et j’ai beau lui dire que ce n’est pas bien, ce n’est pas moi qui rapporte de quoi faire bouillir la marmite.
Certains jours sont remplis de remords. Cette vie de vagabond, de hobo, est-ce bien ce qu’il y a de mieux pour un enfant ? Mais… un après-midi, alors qu’il fait le pitre sur un gros rocher un peu plus loin sur la route, il glisse.
Ouf, il n’a rien de cassé ! Mais un hématome fleurit sur son genou. Il hausse les épaules, ne pleure même pas. Il a connu bien pire, et quand je l’ai enlevé de cette antichambre de l’enfer, les bleus étaient encore le moindre de ce qu’il avait pu y récolter.
[/quote]
[quote=lulublue][b][u]I know what i know[/u][/b]
L’autre jour, un soldat de notre unité, le 22ème de Cavalerie – tiens, je ne l’ai pas revu depuis, j’espère qu’il va bien – m’a demandé pourquoi je ne prenais jamais de permission. Que répondre à cette question ? Que je n’aurais même pas le temps d’arriver à la mi-chemin que l’autre lâche en aura profité pour se faire la malle ? Je n’allais quand même pas l’emporter en perm’. Une perm’, c’est pour se reposer, pas pour jouer les nounous.
Que le 22ème de Cavalerie était toujours en manque d’homme et qu’à moins que Stark ne se retrouve à l’infirmerie, je n’aurais même pas le temps de faire mon paquetage avant qu’une autre charge ne soit donnée ?
Ou alors, que, quelque part à l’arrière de ma tête, il y a la silhouette de Charlotte que je n’ai vraiment, mais vraiment pas envie de croiser ?
[/quote]
[quote=lulublue][b][u]Gumboots[/u][/b]
« Vous savez dans le fond, Sergent, vous ne pourriez pas vous passer de moi. »
C’est la meilleure manière pour lui faire prendre une couleur intéressante : le taquiner en énonçant une stricte vérité.
Il devient rouge, puis cela tire vers le violet. Autant vous dire que cela jure gravement avec ses cheveux roux.
Puis il se dégonfle sans même exploser. Tiens ? C’est frustrant. J’ai envie de m’amuser aux dépends de Chesterfield, et je ne vais pas me gêner.
« Ma vie à l’armée serait tellement plus simple sans vous. Je serais peut-être déjà lieutenant.
-J’ai essayé, ce n’était pas si extraordinaire, comme grade. Et puis, l’armée, vous n’étiez pas forcé de m’y traîner ! »
Il haussa les épaules. « J’avoue ma faute, et croyez-moi, je l’expie depuis que je dois vous supporter.
-Vous ne pensez pas que vous pourriez m’aimer, Sergent, mais moi, je pense que si. »
Oh, quelle belle teinte blanche ! Ses taches de rousseurs n’en ressortent que mieux. Hum. Il serait peut-être temps de prendre la tangente…[/quote]
[quote=lulublue][b][u]Diamonds on the soles of her shoes[/u][/b]
Tous les soirs de la semaine, Amélie danse dans les bals, Amélie porte des belles robes. Elle va prendre le thé chez sa belle-sœur le vendredi après-midi, et elle se déplace dans une belle diligence pour traverser Washington. Elle est riche, et elle ne cherche pas à le cacher.
Le dimanche, elle est également invitée pour diner chez son frère, sauf si celui-ci est en meeting politique. Elle couvre de joujoux ses neveux et nièces, et, lorsque le frère d’Abigaïl est de passage, elle lui demande de raconter des souvenirs de guerre.
Elle n’a pas connu le front à proprement parlé à Fort Bow, mais les soldats, l’ambiance des plaines, et les visites des Indiens lui manquent. Elle se souvient des bêtises de Tripps et de Bryan, des retours de Plume-d’Argent de ses patrouilles, de son faux mariage avec Blutch et même des joues rougies de Chesterfield avec une certaine amertume. Ce n’était pas une vie pour une jeune fille, mais c’était la vie qu’elle aimait. [/quote]
[quote=lulublue][b][u]You can call me Al[/u][/b]
C’est toujours étrange, ces rues vides, mais ou qu’on aille, qu’on recule, qu’on avance, qu’on prenne du terrain ou qu’on en perde, il y a toujours un village abandonné à cause de la guerre. Et on y entre comme dans un moulin, mais on en sort sans aucun pain, même pas un peu de farine. Tout est déjà partit.
Dans l’une de ses rues de cet étrange monde, il y a un saloon, avec, dans le comptoir, une bouteille de soda pas fraiche. La dernière de la ville, et c’est Stilman qui l’a trouvé. Par contre, inutile de rêver, il n’y a plus de paille.
La ville est morte, la troupe n’a fait que la traverser, et il les rattraperait plus tard, mais il savoure ce petit moment de paix, aussi simple qu’un silence en dégustant une limonade dans un saloon vide.
Et puis le silence devient mortel, et il ne demande pas son reste pour déguerpir et rejoindre la colonne militaire au plus vite avant la nuit. [/quote]
[quote=lulublue][b][u]Under African Skies[/u][/b]
Joseph était la nouvelle recrue du 22ème, et il faut dire qu’il dénotait. Stark ne l’avait pas remarqué, il y voyait juste un homme sur un cheval, et ça lui suffisait amplement.
Beaucoup de soldats murmuraient dans les rangs, des paroles pas tout à fait en adéquation avec les valeurs pour lesquelles ils étaient sensés se battre.
Blutch restait silencieux, et Chesterfield trouvait ça suspect.
« J’aimerais vraiment savoir à quoi vous pensez.
-A Joseph. On l’a envoyé au 22ème pour le punir, c’est évident. »
Le Sergent grimaça. « Il a eu de l’audace, à ce qu’il parait. Il a quitté son unité, a demandé un cheval et a fait un petit numéro…
-Cela me rappelle deux imbéciles.
-Et on lui fait payer son audace.
-C’était nous, les imbéciles. »
Blutch se tourna une nouvelle fois vers le visage de Joseph, qui était aussi noir que la nuit et ne laissait transparaître aucune peur.
« Si il s’en sort, j’imagine qu’on reconnaitra sa bravoure.
-Ou qu’on le prendra pour un lâche.
-Plus probablement. » [/quote]
[quote=lulublue][b][u]Homeless[/u][/b]
L’infirmerie : Un médecin débordé, même pas chirurgien. Avec un peu de chance, il a de l’alcool pour désinfecter. Des blessés partout, qui gémissent, qui hurlent, et il y a même quelqu’un qui pleure des « pourquoi ? » sans interruption. Des bandages, ah, non, il n’y en a plus, des lambeaux de chemise alors. Du sang, séché, frais, dégoulinant, suintant, collant, craché, tachant. Des plombs, qui font « ding » quand on les fait tomber dans une petite coupe en métal. Les fous.
Moi et mon moignon sur la paillasse. Et Ambrose qui ne vient même pas me voir. [/quote]
[quote=lulublue][b][u]Crazy Love Vol II[/u][/b]
C’est un sale type avec les soldats de l’Union. Je veux dire, je suis un confédéré, un geôlier tout comme lui, mais même moi ça me dégoute ce qu’il fait. Et vous savez, le pire, avec Cancrelat, c’est que ça le fait rire, et il rit de ses blagues.
Enfin, sauf une fois… C’est vrai que tu n’étais pas encore là. Je t’ai raconté, l’autre fois à Robertsonville, quand ces deux types lui ont rendu la monnaie de sa pièce ? Ah ! Cette fois-là, c’était à lui d’avoir une mauvaise blague. [/quote]
[quote=lulublue][b][u]That was your mother[/u][/b]
Il faisait chaud, beaucoup trop chaud. A Fort Bow, ils avaient connu la chaleur, le soleil qui tape et les coups de soleil – surtout Chesterfield, pour les coups de soleil. Mais en Louisiane, c’était l’humidité qui sapait leur moral d’espion du dimanche.
A la sortie de l’église, dans un coin de Lafayette, ils se tenaient debout pour repérer… Eh bien, on leur avait dit que Lee venait à la messe ici, peut-être qu’ils pourraient le suivre et essayer de savoir ou il était caserné dans cette ville. Le reste du job, ce n’était pas pour eux.
Blutch évoqua les sodas de Stilman, et Chesterfield jura.
Une fois de plus, choux blanc : Lee était insaisissable, et, s’ils s’en sortaient sans fièvre – ces fichus moustiques ! Ils recevraient un savon d’Alexander.
« Hum, sinon, j’ai une idée.
-Non, Blutch.
-On n’a pas encore exploré le bayou.
-… Non. » [/quote]
[quote=lulublue][b][u]All around the world or the Myth of fingerpriends[/u][/b]
Continuer à bouger, toujours, c’était sa vie, et, cela tombe bien si on veut élever des chevaux qui, un jour, avait été sauvages. Sur un petit surplomb, il pouvait observer le troupeau, et surtout garder un œil sur les juments qui devraient bientôt mettre bas. Il y aurait bientôt un petit poulain ou une petite pouliche qui pourra se targuer d’avoir Arabesque comme grand-mère, même si elle avait rejoint depuis longtemps les plaines du grand manitou.
Il refit le chemin à prendre le lendemain en suivant la carte avec son index. Si tout allait bien, ils s’arrêteraient dans un ancien QG de l’armée – laquelle ? Mystère. Ils avaient l’habitude d’y faire une longue halte en cette période de l’année.
« Tu veux un peu de café ? Il n’y en a plus beaucoup, il est un peu pâle, je te préviens.
Blutch se retourna sur Chesterfield qui tenait une bouilloire fumante d’une main et deux tasses de l’autre.
« Avec un peu de chance, il y aura du café frais dans la ville à côté du poste abandonné. J’irais en acheter.
-Du moment que tu n’en profites pas pour déserter.
-Arrête de dire des bêtises, et sers-moi une tasse. » [/quote]
Voilà! dans l'ordre, les phrases inspirantes:
-The way we look to a distant constellation
-My traveling companion is nine years old
-That’s a thing that I keep In the back of my head
-You don't feel you could love me But I feel you could
-She's a rich girl She don't try to hide it
-It's a street in a strange world
-Joseph's face was black as night
-Somebody cry why, why why?
-This time the joke is on me
-Well, I'm standing on the corner of Lafayette
-There's a former army post abandoned
Et de [url=http://blog.dupuis.com/avant-premiere/les-tuniques-bleues-par-nouveaux-extraits/]nouvelles previews[/url]
Je sais pas vous mais Blutch qui fait un calin à Arabesque, moi je craque.
[img]http://blog.dupuis.com/wp-content/uploads/2016/07/TUNI_PAR_AIMEEDEJONGH2.jpg[/img]
Je suis encore loin d'être en vacances malheureusement, mais j'organise mes weekend comme si Bonne vacances à tous!
D'accord! Je pensais qu'il était fini et n'attendais plus que la prépublication. Du coup je garde ma patiente pour moi et je n'envoie que mes encouragements à Willy.
J'ai courru au libraire ce matin... je me disais qu'ils profiteraient du special vacances (numéro double). Ben non, zut, et aucune mention pour la semaine prochaine.
D'autres preview sur [url=http://blog.dupuis.com/avant-premiere/19-auteurs-de-bande-dessinee-semparent-des-tuniques-bleues/]le blog de Dupuis[/url]
En style graphique j'aime beaucoup les planches d'Aimée De Jongh, Bodart et Gloris (le Stilman en arrière-plan!!!!!), celle de Collin m'intrigue (aaah, des cicatrices!), et le style de Schwartz aussi.
Je suis contente qu'il s 'agissent de vraies histoires complètes et pas forcément uniquement des gag en quelques cases.
Je reçois beaucoup de paquets ces temps-ci (et mon père s'en plaint, il joue les réceptionnistes à ma place): Après le tome 2 de l'intégrale reçu vendredi (merci Fred. Quoi je l'ai déjà dit?), les bonus du kickstarter du webcomics "[url=http://patrikthevampire.tumblr.com/]Patrik The Vampire[/url]" hier (si vous aimez le fantastique et les vampire mi-sérieux mi-ridicules je vous conseille ce webcomics. C'est en anglais par contre...), ce soir, j'ai trouvé en rentrant...
[img]http://67.media.tumblr.com/2af30c71707a7a6cf3201f392225f18c/tumblr_o94sop1ms21rguncoo2_1280.jpg[/img]
Avec dedans, pour rappel, une histoire inédite ailleurs en album (elle existe dans un spécial vacances du Spirou), "Retrouvailles", ou l'on en apprend plus sur le triste passé d'orphelin de Chesterfield. Oui, de Chesterfield. Pas étonnant que Cauvin ai préféré l'oublier (pourtant elle est pas mal cette petite histoire, indépendamment du fait qu'elle ne soit absolument pas cohérente avec Blue Retro et le reste).
[img]http://65.media.tumblr.com/5dd8f9ca60d8a2433abddfe6a23bbae8/tumblr_o94sop1ms21rguncoo1_1280.jpg[/img]
Signé/numéroté évidemment.
Disons que les employés communaux que j'ai rencontré n'étaient pas très coopératif, ça m'a refroidit. C'est eux qui m'ont envoyé balader pour les registres.
J'ai quand même encore une carte inexploitée: je fait partie du cercle archéologique et, grâce à cela, j'ai accès aux différents journaux locaux dans les locaux du cercle.
Les dossiers tel que les actes de naissances, de décès, mariage, etc... ne sont disponible qu'en prouvant un lien de parenté à la commune. Elles sont rendues publiques 70 ans après le décès. (Ça fait loin)
J'avais songé au cadastre, mais il faut l'adresse de la maison.
Pour Raoul... j'hésite. Cela me faciliterait la tâche mais je craint de lui faire de la peine avec ça.
J'en parle depuis que je suis arrivée sur le forum... Et voilà le début de mon enquête. Elle est toujours en cours, si vous avez des pistes, n'hésitez pas!
[u][b]Introduction[/b][/u]
Je me fais la réflexion à chaque fois que je passe devant le centre culturel de Soignies : On a plutôt de la chance, on a quand même eu quelques personnalités culturelles (ou politique, ou autres) douées et célèbres. D’abord on a le trouvère Gontier, mais bon, c’est ancien, ça date du moyen-âge. On a eu quelques bons peintres, comme Albert Delaunois. On n’a pas eu de chanteur, mais des chantres à foison, et l’un des pères de l’Europe, un certain Paul Van Zeeland. Magritte lui-même avait avoué avoir découvert sa vocation de peintre dans notre vieux cimetière…
Et en plus, on avait Louis Salvérius qui, à défaut de naître chez nous, s’y est installé et y est malheureusement mort. Alors, pourquoi, pourquoi avoir choisi un chanteur révolutionnaire Chilien pour donner son nom au centre culturel ? Sans vouloir dévaloriser Victor Jara, évidemment, mais ce n’est pas comme si on manquait de gens cool à honorer.
C’est en lisant un article dans une gazette locale, une semaine avant la Toussaint, l’an dernier, que j’ai appris que Salvérius était décédé chez nous, et probablement enterré. Le journaliste faisait le tour des cimetières de la région et y listait les tombes remarquables, et il se désolait de n’avoir pu trouver Salvé…
Eh, mais, une minute ? Je suis née à Soignies. « Les Tuniques Bleues » est sans doute l’une des BD fétiches de mon enfance. Comment n’ai-je pas été au courant auparavant ? Personne ne me l’a jamais dit, ni bibliothécaire, ni libraire, ni même enseignant. C’était quand même un motif de fierté, non ? Surtout que les articles, à l'époques, affirmaient qu'il était carrément né chez nous. (Le wikipédia de la commune y croit encore)
Eh, mais, deux minutes. Comment ça, les tombes ça ne disparait quand même pas, pouf ? (huuum en fait si. Ça fait deux ans que la tombe de mon grand-père a disparu comme ça, pouf. Mais il est mort un peu moins de 10 ans avant Salvérius.)
Je ruminais ça jusqu’à ce que Cauvin vienne en dédicace à Soignies et que je n’ose décidément pas lui poser l’épineuse question – et même, quelle question lui poser ? « Comment ça se fait qu’ici, tout le monde a oublié votre ami Louis ? Au fait, il est enterré ou ? »
C’est à ce moment-là que je me décidais à commencer mon enquête, qui fut plus difficile que prévue et se débloqua lorsque je me décidais enfin à acheter le tome 1 de l’intégrale après avoir gagné ici le tome 2.
Voici cette enquête. Ce n’est pas du grand journalisme, mais j’ai tenté de faire de mon mieux pour retrouver les traces et qu’à laissé Louis Salvérius à Soignies, dans l’espoir un peu sot que sont souvenir soit un peu plus honoré localement… Cette enquête est toujours en cours.
[u][b]Partie 1. « Morbide ? Moi ? » [/b][/u]
J’ai du inquiéter pas mal de gens au début. J’étais au chômage depuis deux mois, et voilà que je hantais les cimetières. M’enfin !
A défaut de trouver un Pierre Tombal pour m’aiguiller (l’accueil n’était qu’ouvert que le premier vendredi du mois, seulement le matin… Evidemment, j’avais un entretiens d’embauche à chaque fois), j’ai commencé à fouiner.
A noter : il y a deux cimetières à Soignies, mais le « Vieux » n’accueille plus de macchabés depuis la fin du 19ème. C’est un joli parc avec un musée archéologique qui n’est ouvert que… Euh… j’imagine qu’il est parfois ouvert puisque je l’ai un jour visité. (Y’a une dent de mammouth exposée)
Le Vieux Cimetière
[img]http://static.skynetblogs.be/media/108004/dyn005_original_600_460_pjpeg_2518963_e060fa643ff29b9671f1923c2a7fe3c8.jpg[/img]
Une date de décès : 1972, un 22 mai. Le fait est que mon arrière-grand-mère est décédée en 72 également, j’ai donc commencé de son côté. C’était à une petite dizaine de mètre du carré des années 60, ou mon grand-père reposait encore 2 ans plus tôt. Une pelouse en friche a remplacé les tombes. Cela me ferait moins mal au cœur si au moins ils l’entretenaient ou y plantaient un pré fleuri…
Donc j’ai fait le tour, de 1970 à 1974. Et… Rien. Quand je dis rien, je veux dire, rien dans les tombes nommées. Entre une tombe sur trois/une tombe sur deux soit sont munie d’une pierre avec inscription illisible (j’en ai quand même déchiffré quelques unes grâce à une lampe de poche), d’une pierre sans inscription ou carrément pas de pierre du tout, sans croix avec un nom ou petite plaque. Rien. Y’en a une qui a un arbre qui lui pousse dessus, ce qui est encore le moins pire.
(Et dire que je trouvais mon papy mal lotit avec sa tombe en béton fendu en deux…)
J’avais du temps, j’ai fait 4 fois le tour, des jours différents.
Un jour j’en ai eu un peu marre, et j’ai été voir mon ancien instit’, dans la nouvelle partie du cimetière. Et en traversant un carré, j’ai retrouvé… Les tombes allemandes. Pour vous expliquer : On avait fait une visite du cimetière au collège, et mon prof nous avait montré 7 croix sans noms, en béton, et nous avait raconté qu’il s’agissait de 7 soldats allemands.
Il y a aussi des tombes de soldats du Commonwealth :
[img]http://www.cwgc.org/dbImage.ashx?id=18557[/img]
J’ai voulu les montrer à mes parents, et je ne les ai jamais retrouvées. Ce fichu cimetière est un labyrinthe sans fin. Alors, je voyais ces tombes des années 40 côtoyant une tombe des années 2000, dans un carré à majorité dédiée aux années 80. J’en ai déduit que je n’étais pas prête à trouver Salvé sans l’aide de qui que ce soit, si les tombes étaient à ce point mélangée, et j’ai abandonné momentanément, jusqu’à ce que j’ai un premier vendredi du mois de libre.
Vue satellite du cimetière, histoire de vous faire comprendre la complexité de la recherche : [img]http://65.media.tumblr.com/25199b043e5ae480844a1c3bf433a610/tumblr_o915crYKBp1rguncoo1_1280.jpg[/img]
[u][b]Partie 2 : « Heureusement, j’ai les intégrales ! » [/b][/u]
C’est par là que je m’y suis remise. L’intégrale Salvérius/Cauvin possède un très long et foisonnant dossier, qui m’a redonné envie de replonger dans mon enquête. Merci Fred et Raoul pour le concours qui m’a permis de gagner le tome 2, au passage.
Voilà ce qu’on y apprend sur la vie de Louis Salvérius à Soignies
-Il s’y installe avec son épouse dans une petite maison.
-Sa deuxième fille y naît.
-Il y trouve un travail annexe de concierge dans une « banque, rue de la Station ».
-Il y apprécie la vie tranquille.
-Il y prend le train tous les jours pour Bruxelles à une certaine époque de sa vie.
-Il y meurt.
-La cérémonie de son enterrement a lieu dans « une petite église de Soignies »
-La bande de ses amis se réunissent après la cérémonie dans une brasserie. (Probablement à Soignies)
Au passage, rien n’y prouve qu’il est bel et bien enterré à Soignies, mais j’imagine que si la cérémonie religieuse s’y passe…
Voyons déjà le plus facile : La banque. Il n’y a jamais eu qu’une banque à la rue de la Station (j’ai vérifié dans les 400 cartes postales anciennes de Soignies que possèdes mon père), et c’est la Banque Nationale de Belgique.
Il s’agit d’un très grand bâtiment, juste à côté de l’hôtel Modern (qui est connu pour être un authentique bâtiment Horta. Il est à vendre si ça vous dit). Actuellement, ce bâtiment est divisé, il était immense. Pas improbable qu’ils aient engagés un concierge, donc.
Vous pouvez voir, sur la photo (que j’ai été prendre moi-même, les autres sont issues d’internet), le fronton de la banque (plus bas en hauteur) flanqué des deux parties du bâtiment.
[img]http://66.media.tumblr.com/f6c32afbcc2a2dad1e9efd51ecef785f/tumblr_o915crYKBp1rguncoo3_1280.jpg[/img]
Ensuite… L’église ou a eu lieu la cérémonie religieuse. Il y a trois églises en activité à Soignies dans les années 70 : La collégiale Saint-Vincent, qu’on peut qualifier de tout sauf petite, l’église des carrières et l’église des franciscaines. On peut avoir un doute sur l’église des Carmes qui est désaffectée depuis « la fin des années 60 », ce qui est flou. En plus, elle est plutôt grande.
La collégiale Saint-Vincent
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L’église des carrières
[img]http://www.paroisse-soignies-leroeulx.be/wp-content/uploads/2016/01/soignies-carrieres01.jpg[/img]
L’église des franciscaine
[img]http://static.skynetblogs.be/media/108004/dyn003_original_640_480_pjpeg_2518963_d386243a8d535f692c933e4d831e5530.jpg[/img]
L’église des carmes
[img]http://images-00.delcampe-static.net/img_large/auction/000/284/812/943_001.jpg?v=1[/img]
Anecdote… L’église des Carmes, devenue salle de réception attenant à l’école « La Source », a accueilli les premières éditions du festival Cap’ Bulles avant qu’il ne soit déplacé. Cauvin y participe depuis la première édition.
[img]http://capbulles.be/wp-content/uploads/2015/03/DSC_57310.jpg[/img]
Mon intuition penche pour l’église des franciscaine, pour une unique raison : elle est 100 mètre plus bas que la banque, dans la rue de la Station. Evidemment, selon les critères des personnes présentes, la collégiale pouvait également être petite…
Finalement, la brasserie… Non, il y a trop de brasserie à Soignies, et j’ai trop peu de cartes postales et documentations des années 70 pour les recenser tous. On va oublier la brasserie.
La gare ou Salvé va prendre son train, c’est pas compliqué, y’en a qu’une, et vous savez quoi ? Elle est 50 mètres plus haut que la banque, dans la rue de la… Station.
[img]http://static.skynetblogs.be/media/108004/dyn003_original_640_438_pjpeg_2518963_42ed374b33b461cb92104a623c4ef6a6.jpg[/img]
Pour vous donner une idée, vous pouvez voir sur cette capture d’écran la gare (à gauche), la banque nationale (au milieu) et l’église franciscaine (à droite)
[img]http://67.media.tumblr.com/4b0b4979b8cf269aa4a1baacee4565be/tumblr_o915qqjFdF1rguncoo1_1280.jpg[/img]
Pour la naissance de sa fille, il est probable que ce soit passé à la clinique Saint-Vincent. Elle est au bout de la rue qui croise la rue de la Station à la hauteur de l’hôtel Modern. Elle était déjà en activité à l'époque, puisque ma mère y est née en 59 (au passage, j'y suis née aussi, en 91). A l'époque, à moins de naître chez soi, c'était la seule alternative, l'hopital (en face du cimetière) ne proposant pas de maternité.
[u][b]Partie 3 : « Et tu crois que tu vas trouver sa maison avec une minuscule photo ? »[/b][/u]
Eh bien, n’en déplaise à mon compagnon qui se moque gentiment de mon enquête, j’espère bien.
Heureusement il s'est rattrapé en me suggérant d'explorer sur google map au lieu de courir partout dans Soignies.
Voilà la photo, trouvée dans le tome 1 de l’intégrale :
[img]http://66.media.tumblr.com/2b1f2f82028a7e64853dc25e84ad8f6d/tumblr_o915huoudK1rguncoo1_1280.jpg[/img]
Pardon pour la qualité.
Voyons ce qu’on a : Une petite maison. Il n’y a pas beaucoup de maison sans étage à Soignies. Ensuite, juste à côté, il y a un bâtiment en retrait. Pour finir, on a une frise en brique au dessus de la porte.
L’intuition me porte à croire qu’elle se trouve dans un quartier proche de la gare.
La crainte me fait penser qu’elle a peut-être disparu.
A bientôt pour la suite de l’enquête !
Vous découvrirez si j’ai trouvé la maison, et j’irais harceler… hum, interviewer mon parrain qui n’a qu’un an de plus que Salvérius et qui l’a peut-être connus (en plus, ils prenaient probablement le même train), ainsi qu’une artiste sonégienne qui est, bizarrement, fan des amérindiens. Deux fous d'indiens ça fait beaucoup pour une ville comme la notre, je soupçonne une corrélation.
Merci à tous
J'ai décidé de m'armer d'un gps et d'un doliprane en lisant les hypothèses d'Aline (j'adore)
Merci
Je suis en train d'écrire la fic dont j'avais eu l'idée (j'en suis au chapitre trois), mais je prend mon temps, j'avoue. Tellement que je pense attendre l'avoir vraiment finie pour la poster.
Donc je ne le remballe pas?
[img]http://66.media.tumblr.com/22fab99fbc6548cad45d5573115c76da/tumblr_o8viylq5Eu1rguncoo1_1280.jpg[/img]
Il est arrivé aujourd'hui! et logiquement samedi j'aurais le 1. Youpi et encore merci!
Ah tiens moi c'était plutôt "les cavaliers du ciel" et "le david".
Oh une montgolfière ! oh une chaise roulante! ça me rappelle des choses... (et que des albums que j'aime particulièrement...)
Le regard vide (ou très énervé, difficile à dire) de Chesterfield est un peu effrayant. Maintenant que j'y pense, quand j'ai vu Raoul en dédicace, il m'a dit que "le 60, non le 61, enfin celui que Lambil est en train de dessiner, va te surprendre". J'espère que c'est celui-là, en tout cas la couverture me plait beaucoup.
Le titre me laisse plus perplexe, car il n'y a aucune corrélation évidente avec la couverture.
Je me demande si la prépublication ne va pas commencer d'ici 3 semaines dans Spirou, car je crois qu'il n'y a plus que deux épisodes de Buck Dany, donc deux semaines (oui j'ai commencé à l'acheter, et j'ai quelques bonnes surprises).
Du coup j'ai demandé à ma maman, qui m'a dit qu'elle l'avait acheté l'année ou elle avait rencontré mon papa, donc je crois que, même abîme, je ne pourrais pas m'en séparer...
Voici les photos. Pour zoomer: clic droit sur l'image, ouvrir l'image dans un nouvel onglet.
[img]http://67.media.tumblr.com/f0f7d62a0054b303d9997e37fa90e3c3/tumblr_o8rusvTNb01rguncoo5_1280.jpg[/img]
Ici il y a une liste des dessinateurs, d'ailleurs, si l'un d'eux vous intéresse, demandez, je ferais une photo.
[img]http://65.media.tumblr.com/6b089e3b05e907df8cc52eaf80468379/tumblr_o8rusvTNb01rguncoo4_1280.jpg[/img]
Voici le mot d'explication
[img]http://66.media.tumblr.com/b4da1fbe8af38b35b363189550ba2b45/tumblr_o8rusvTNb01rguncoo3_1280.jpg[/img]
Dernière page
[img]http://66.media.tumblr.com/a03ea29baec1d32ab5b913293826c5d6/tumblr_o8rusvTNb01rguncoo1_1280.jpg[/img]
Le gag de Cauvin
[img]http://66.media.tumblr.com/3834a24ee302c260c35db8e38ff1375a/tumblr_o8rusvTNb01rguncoo2_1280.jpg[/img]
Et bonus, parce que j'adore MiTacq...
Je l'ai feuilleté ce soir et j'y ai aussi trouvé un gag de Cauvin - dessiné par lui-même!
Oui il y a un long texte explicatif au debut. Je fais des photos demain à la lumière du jour, ce sera plus lisible. Et aussi de quelques autres dessins.
En même temps je me suis rendue compte qu'il était pas mal abimé, dans le sens ou j'utilisais beaucoup de papier-calque pour redessiner les images et que j'appuyais fort avec mon crayon. Le dessin de la patrouille des castor, de yoko tsuno, d'un gars qui joue du piano et de nos chères tuniques bleues ont les contours particulièrement marqués. Zut!
(Mais ça me permet d'affirmer que mes gouts n'ont pas beaucoup changé, sauf que quand j'ai vu la femme à poil que je n'osais jamais regarder, je me suis êcrié "Oh! Servais!")
J'ai du déménager une partie de ma bibliothèque pour des travaux, et j'ai retrouvé cet album de 1986 (je me suis toujours demandé d'ou il sortait) rassemblant des dessins en faveur de la paix.
[img]http://65.media.tumblr.com/63c2fc65627f0f3ff5472829b5740957/tumblr_o8q44xeEaQ1rguncoo1_1280.jpg[/img]
Et qui de mieux que Blutch pour ajouter des fleurs à son fusil?
[img]http://65.media.tumblr.com/8efcb61256733e957aa8e3e5bd60e655/tumblr_o8q44xeEaQ1rguncoo2_1280.jpg[/img]
Hier c'était la fête des pères (en Belgique), j'avais préparé ça et... Je suis restée scotchée sur les mauvaises nouvelles à la télévision et je n'ai pas pensé à le poster.
Deux petits textes, qui se suivent à quelques jours près.
[quote=lulublue]
[b][u]Trop[/u][/b]
Chesterfield se souvenait de la fois ou il avait du aider une femme à accoucher alors que les reb’s tentaient d’attaquer le camp des protégés de Lincoln. Il avait gravé ces instants dans sa mémoire, et pourtant, il était tout à fait désemparé à cet instant.
« Ce n’est pas mon premier enfant. » se dit-il tout haut, pour se donner du courage. « Ce n’est même pas la première fois que je dois aider seul une femme à accoucher. »
Mais cette fois, c’était sa femme, et si Blutch avait réussis à contenir les confédérés à l’époque, il n’était même pas là pour occuper ses autres enfants qui voulaient absolument voir ce qui se passait. Ils piaillaient derrière la porte, impatients.
La voix de son ainé lui parvint depuis les escaliers : « P’pa ! Le docteur arrive ! »
Soupirant de soulagement, il vint chuchoter à l’oreille d’Amélie la bonne nouvelle – surtout pour lui.
Recevant une claque bien sentie sur la joue, il s’enfuit pour laisser la place au médecin et trébucha sur les jumeaux qui regardaient dans l’embrasure de la porte – Non, vraiment, il se serait bien passé d’un cinquième…
[b][u]Pas assez[/u][/b]
Blutch marchait dans l’air déjà chaud du matin. Il avait quitté la famille heureuse – et un peu plus nombreuse – après le petit déjeuner. En se dépêchant, il pourrait rouvrir le bar avant midi.
Il n’arrivait pas à déterminer qui d’Amélie ou de Cornélius semblait le plus épuisé… Et tout cela le rendait mélancolique. Il ne comptait plus les baptêmes auxquels il avait assisté, parfois même comme parrain, ou simple invité. Et aucun enfant ne venait égayer ses années et remplir sa vie, ni même aucune épouse avec qui faire cet enfant. Était-ce parce qu’il avait grandit sans famille qu’il était incapable d’en construire une ?
Il pressa le pas et arriva en ville au milieu de la matinée. Mais ses réflexions le menèrent encore plus loin, sur un chemin qu’il évitait le plus souvent possible. Un vieux chemin boueux, une grille grinçante et une porte délabrée, et, au bout de tout cela, un orphelinat poussiéreux.
Sa décision était prise : il ne quitterait pas cet endroit sinistre sans un enfant à qui donner une seconde chance – et ce trop-plein d’amour qui jamais ne tarirait.
[/quote]
Je pensais beaucoup aux tomes "Les planqués" et "Baby Blue" en écrivant ça.
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Les Tuniques Bleues Par Lambil-Cauvin et Salvérius-©Dupuis,
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