1. L’or du Québec
2. Les hommes de paille
3. Vertes années
4. Bronco Benny
Avec le nombre de dédicaces qu'il va faire, Raoul va avoir des ampoules aux doigts!
[quote=Aline]Mon anniversaire est en février, le 9. Je le précise pour ceux qui auraient la bonne idée de me le souhaiter la prochaine fois ! ;-D [/quote]
En parlant d'anniversaire", c'est dommage que "Gaston", notre ancien "préposé aux anniversaires", ne nous a pas rejoints... Il aurait pu continuer son travail sur le forum!
Je me joins à la charge de cavalerie pour te souhaiter un bon anniversaire! Mes meilleurs voeux cher Eric.
Joyeuses Pâques à tous!
[quote=Higgins] 15. Du Nord au Sud (pour contredire Thomas et contrarier Fred! ;^p )[/quote]
Comme on dit ici, tu te magasines du trouble mon Eric!
Tu viens de faire des heureux mon Fred! Cancrelat n'a pas l'air commode!
13. Les Bleus de la marine
14. Bronco Benny
15. El padre
16. Les Bleus tournent cosaques
9. Les cavaliers du ciel
10. Quantrill
11. Vertes années
12. Des Bleus en noir et blanc
5. Les hommes de paille
6. Le blanc-bec
7. L’or du Québec
8. Des Bleus et des bosses
1. Blue Rétro
2. Le David
3. Les cousins d’en face
4. Outlaw
[quote=Brett Sinclair]Effectivement, plutôt du genre entêtée ! Difficile de savoir si ça l'a aidée ou bien desservie...[/quote]
Mary Walker n'avait pas peur de cogner aux portes. Si elle n'avait pas été comme ça, elle n'aurait pas eu de médaille. D’ailleurs, cette médaille est toujours controversée de nos jours. En 1917, le comité de révision de l'armée la lui retira. Albert Castel indique que 910 bénéficiaires étaient dans le même cas. Le comité ne trouva pas de preuves de ses actes héroïques dans les archives. Mary Walker revint à la charge pour contester leur décision. Malheureusement pour elle, les membres du comité ne changèrent pas d'idée. Sa médaille lui fut restituée qu'en 1977… et même là, ça ne fait pas l'unanimité!
[u]Après la guerre[/u] :
Mary Walker fit campagne pour que son travail soit reconnu. Une fois de plus, elle fit faire appel à Thomas. Elle sollicita aussi W.T. Sherman. Son entêtement fut payant. Le 11 novembre 1865, le président Andrew Johnson lui octroya une médaille d’honneur du congrès… sous la recommandation de Sherman et de Thomas qui espéraient qu'elle cesse ses pressions!
W.T. Sherman
[img]http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/19/William-Tecumseh-Sherman.jpg/189px-William-Tecumseh-Sherman.jpg[/img]
(Crédits : Wikipedia)
Andrew Johnson
[img]http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/ce/President_Andrew_Johnson.jpg/180px-President_Andrew_Johnson.jpg[/img]
(Crédits : Wikipedia)
Mary Walker avec sa médaille
[img]http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/89/Mary_Edwards_Walker.jpg/220px-Mary_Edwards_Walker.jpg[/img]
(Crédits Wikipedia)
[u]Pendant le conflit[/u] :
[img]http://lcweb2.loc.gov/service/pnp/ppmsca/19900/19911r.jpg[/img]
(Crédits : Library of Congress)
Mary Walker appliqua pour une commission de chirurgien dans l’armée nordiste. Le chirurgien-chef, citant des règlements et la tradition, rejeta sa candidature. (1)
En attendant de revenir à la charge, elle devint bénévole dans les hôpitaux. Elle aida aussi à opérer une organisation qui donnait de la nourriture et un toit aux femmes qui visitaient leurs maris et fils dans les hôpitaux de Washington. Elle avait surtout un rôle d'infirmière et d'administratrice. Elle n'agissait pas en tant que médecin.
Janvier 1864, elle s’adressa à Abraham Lincoln pour tenter d’obtenir une commission de chirurgien. Lincoln la connaissant probablement de vue, lui donna satisfaction.
Mars 1864, elle se pointa à l'état-major du major général George H. Thomas à Chattanooga (Tennessee). Le 11 mars 1864, il lui ordonna dans une lettre officielle de se reporter au colonel Dan McCook. Son statut dans la brigade était vague. Elle devait remplacer le docteur Arthur S. Rosa (assistant chirurgien) mort d'une overdose de morphine. Quand elle réalisa qu’on n'avait pas l'intention de l'utiliser comme chirurgien, elle exerça sa profession parmi la population civile.
George H. Thomas
[img]http://lcweb2.loc.gov/service/pnp/cwpb/07100/07196r.jpg[/img]
(Crédits : Library of Congress)
Le 10 avril 1864, elle fut faite prisonnière sur la route vers Tunnel Hill (Géorgie). Elle voulait délibérément se faire capturer. Elle croyait pouvoir recueillir des infos pour le gouvernement et être échangée rapidement. Elle fut échangée que le 12 août pour un chirurgien confédéré.
Rapidement, elle se dirigea vers Washington pour recevoir une compensation financière pour ses services rendus. Ses services n’étant pas reconnus, elle monta son dossier directement à Thomas en septembre qui rejeta son plaidoyer. Ne baissant pas les bras, elle assiégea le Département de la guerre. En octobre, son entêtement fut payant. Elle reçut 432,36$ pour ses services.
Enfin, elle reçut un mandat d'assistant chirurgien en service. Les responsables du département en avaient assez d'elle. Malgré sa victoire, elle n’obtint pas le mandat qu'elle désirait. On ne lui donna pas la permission de prendre soin des blessés sur les champs de bataille ou d’aller sur ces lieux pendant les combats. Elle fut en charge de l'infirmerie d'une prison militaire pour femmes à Louisville (Kentucky). Son contrat en tant que chirurgien de l'armée se termina le 15 juin 1865.
[u]Notes[/u] :
(1) Mary Walker, même si elle était médecin de formation, avait eu peu de formation pratique en chirurgie. Elle avait eu une formation médicale dans la moyenne. L'expérience en chirurgie était essentielle si elle voulait aspirer à occuper un poste de chirurgien dans l'armée.
Pour les amateurs de détails qui aimeraient en savoir plus sur la vraie « Miss Walker », voici des infos tirées de l’article d’Albert Castel : « Mary Walker: Samaritan or Charlatan? » [u]Civil War Times Illustrated[/u], May/Jun94.
[u]Avant la guerre de Sécession[/u] :
Mary Edwards Walker était une femme libérée et excentrique.
Elle fut l’une des rares femmes médecins des États-Unis à une époque où c'était mal vu pour une femme de faire ce métier.
Elle voulait que les femmes laissent tomber la robe traditionnelle au profit du
« bloomer ».
[img]http://img.xooimage.com/files98/4/4/7/tibitts-mrs-1860s-coal-miner-42ec176.jpg[/img]
Elle était une féministe très connue au nord-est des États-Unis.
Enfin, elle était une femme déterminée. Elle n’acceptait pas un « non » comme réponse! Elle n’avait pas peur de revenir à la charge pour obtenir ce qu’elle désirait! Vous le constaterez dans les lignes qui suivent!
Sur le site de Laurent, on était plusieurs à se faire prendre...moi la première!
[quote=Fred] N'empêche que, j'aurais bien voulu être en Belgique auprès de nos deux auteurs ces dernières semaines [/quote]
Je crois qu'on est plusieurs à se dire la même chose Fred!
Pour les amateurs de photos (crédits Library of Congress) :
Grant et sa famille (1867)
[img]http://lcweb2.loc.gov/service/pnp/pga/03400/03461r.jpg[/img]
Major général Zachary Taylor (1848)
[img]http://lcweb2.loc.gov/service/pnp/cph/3a30000/3a38000/3a38400/3a38442r.jpg[/img]
Merci pour les bons mots Thomas.
Jack Hurst est très détaillé dans sa présentation de Grant au début de son ouvrage. J'ai indiqué les informations les plus pertinentes sur le forum. Éventuellement, s'il y a un intérêt, je posterai les autres.
[u]Qualités militaires[/u]:
Grant était un homme audacieux sur les champs de bataille. Pour lui, préparer une bataille lui amenait plus de peines que de la livrer. Sous le feu ennemi, il ne fléchissait pas. Il semblait faire un avec la bataille tant il était calme et vif. Cette attitude avait une portée psychologique autant sur ses troupes que sur ses ennemis. Sa capacité de garder son calme et sa façon d’agir avec justesse lui avaient été inculquées par sa mère et le général Taylor.
Grant ne parlait pas en termes déplacés (jurons, mauvais langage). Cela ne l’empêchait pas de trouver les mots pour bien se faire comprendre.
Voulant effacer 7 années perdues dans la vie civile, il est devenu rapidement le seul général de l’Union [sur le front de l’Ouest] à mettre ses énergies à l’attaque et non seulement à protéger son arrière-garde. Sa détermination à toutes épreuves à attaquer a changé la guerre sur le front de l’Ouest presque immédiatement.
[u]Esclavage [/u]:
Grant était contre la Cause confédérée mais il était un modéré. Il n’était pas un radical ou un abolitionniste. Avant la guerre, même s’il était contre l’esclavage, il était prêt à l’endurer afin d’éviter le conflit.
Grant a épousé Julia Dent, une fille d’une famille de planteurs du Missouri. Il a été souvent en conflit avec son beau-père sur la question de l’esclavage.
[u]Grant et l’alcool[/u] :
Des sources fiables rapportent qu’il ne buvait pas souvent, ni en grandes quantités. Le problème, c’est qu’il supportait mal l’alcool. Dès le premier verre, il est ressentait les effets. Même s’il buvait peu, cela paraissait tout de suite. Un homme fondamentalement honnête qui s’est entouré de secret en raison de l’alcool.
[u]West Point[/u] :
Dans sa jeunesse, Grant n’était pas intéressé par la vie militaire. En effet, son inscription à West Point est due au fait que son père ne voulait pas payer pour son éducation. Au lieu d’étudier, le jeune cadet préférait dessiner ou lire des romans à la bibliothèque du campus. Il a eu son lot de points de démérite. Il se tenait mal dans les rangs et portait peu d’attention à son apparence. Il finit 21e sur 39 élèves. Ses meilleures notes étaient en mathématiques et en équitation.
J’ai pensé partager quelques notes de lectures sur Ulysses S. Grant. Elles sont tirées de :
Jack Hurst, [u] Men of Fire. Grant, Forrest, and the Campaign that Decided the Civil War[/u], pp. 22-32.
[u]Personnalité[/u] :
Les déceptions qu’il a eues dans sa vie l’ont renforcé. Au cours des années, il a combattu les obstacles qu’il avait devant lui. Derrière l’illusion de quiétude qu’il démontrait, se trouvait la détermination à toutes épreuves du cavalier.
Il était un homme d’une grande modestie, il n’aimait pas se vanter. Il avait tendance à se déprécier.
Il était réservé avec les étrangers. Il gardait son subtil sens de l’humour pour ses intimes.
Il avait beaucoup de qualités cachées. Homme de combat, il trouvait la vie militaire en tant de paix affreusement ennuyante. Il n’était pas à l’aise pour parler en public et pourtant, à l’occasion, il pouvait se livrer à de grandes conversations. Il avait un grand talent pour l’écriture. Il était tellement franc qu’il était un mauvais joueur de cartes.
Il était un homme de famille. Il adorait son épouse et ses enfants.
Enfin, Grant était un homme de contrastes. Un homme tranquille qui aimait aller vite à cheval.
Aussi dur à digérer l'un que l'autre!
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